C’est de l’union d’une guitare Jaguar audacieusement dissonante et d’une voix envoûtante que naît l’univers tumultueux de Send Me Love Letters. D’une fougueuse jeunesse, ces quatre individus jonglent avec leurs sentiments pour tenter de comprendre le monde. Ils façonnent un rock profond et organique servant de toile de fond à des écrits introspectifs.
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Kill Me, Don’t Panic est un appel au lâcher prise. Telle une véritable décharge émotionnelle, le trio Pop alternative livre un message cathartique, où conflits intérieurs et acceptation de soi s’entrechoquent. Le mélange d’influences rock et électro guide une voix puissante résolue à être entendue et comprise, semblable à un dernier cri s’interdisant de s’abandonner à ses tourments. Une plainte osée face à ceux qui se complaisent dans un silence assourdissant.
Embarqué par Maxence Grinoz, Manta plonge dans la vague psychédélique et délivre des chansons atypiques d’où ruisselle une certaine mélancolie. Un va et vient envoûtant empli de nuances et de nostalgie. Les idées trop longtemps coincées dans l’orbite bloqué d’un grand écart entre la dynamique de la ville, de ses couleurs artificielles et de la fraîcheur d’une Provence natale bien-aimée, éclatent en groupe pour recouvrir d’une agitation illuminée la monotonie, et le manque de fantasmes aventureux.