Après des années de labeur, l’appellation « Nougat de Montélimar » est officiellement reconnue comme Indication Géographique Protégée (IGP) par l’Union Européenne.
Rencontre : Andréa Graylen et Mathias Bouchet
Lauréate des Trophées de l’Agriculture de la Drôme 2023 dans la catégorie « agriculture biologique », l’exploitation d’Andréa Graylen et Mathias Bouchet fête ses 50 ans cette année.
Depuis toujours, l’exploitation familiale Olive Cerise et Abricot (O.C.A) de Mérindol-les-Oliviers oeuvre pour une alimentation saine, locale et durable.
Qu’est ce qui a changé depuis la création de la ferme en 1974 par le père de Mathias ?
Le GAEC O.C.A fait partie des plus anciennes fermes bio de la Drôme, une démarche que nous avons naturellement conservée pour notre polyculture : principalement des olives mais aussi des cerises, des abricots et nous venons de réaliser nos premières vendanges dans l’optique de produire notre propre vin. Depuis 5 ans, nous avons quasiment triplé la surface de nos terres pour atteindre 30 hectares et être autonome sur le fourrage des animaux.
Vous pratiquez justement l’éco-pâturage…
Notre troupeau est composé d’une cinquantaine de brebis qui pâturent autour des vignes tandis que nos 12 chevaux se régalent au pied des oliviers. Cette technique est bien plus efficace que le nettoyage mécanique : les animaux débroussaillent naturellement et leurs excréments enrichissent les sols. Sans compter le temps gagné en faveur d’autres tâches agricoles !
Quel est votre modèle de distribution ?
Le circuit court, assurément. 80% de notre chiffre d’affaire est réalisé en vente directe à la ferme, que ce soit pour des produits bruts ou transformés (huile d’olive, tapenade, confitures, nectars, etc.) Les 20 % restants sont consacrés à des grossistes qui revendent à des restaurateurs ou des épiceries. Nous sommes aussi présents sur les réseaux sociaux avec des vidéos qui montrent nos méthodes de travail et sensibilisent aux enjeux de l’agriculture biologique.