16/01/2025
« Une modernité discrète : Paul Nash, Ben Nicholson… »
La timidité et la discrétion de l’art moderne britannique d’avant la Seconde Guerre mondiale devrait autant à l’éloignement de ladite capitale mondiale de l’art : Paris, qu’aux ombres géantes des maîtres du passé : Turner, Constable, Blake. Lorsque histoire et géographie empêchent…
30/01/2025
« Peinture : Lucian Freud, chair fraîche »
« Je peins les gens non pour ce qu’ils semblent être, ni exactement en dépit de ce qu’ils semblent être, mais pour ce qu’ils sont. » déclarait Lucian Freud. Invariablement, il a peint des portraits, souvent des nus. Cela n’est pas seulement pour fixer leur image dans la durabilité de la peinture mais plutôt pour les dire vivants dans la fraîcheur du geste du peintre.
13/02/2025
« Peinture : Francis Bacon, d’huile et de sang »
Francis Bacon peint des monstres parce que la peinture est monstrueuse : elle est, pour lui l’autodidacte, toujours en dehors du commun, hors même du commun de son histoire. Pendant cette période d’après le désastre, l’abstraction s’épuise elle-même. Alors Bacon l’asthmatique réanime la figure peinte en train de disparaître par suffocation.
20/03/2025
« Pop art, langage, reenactment, mercantilisme »
Foisonnement post-moderne. Une modernité discrète, deux figures tutélaires dans les personnes de Freud et Bacon : l’histoire de l’art britannique semble se répéter. Au contraire, depuis l’invention du pop art en Angleterre jusqu’aux outrances néo-libérales de Damien Hirst, les îles britanniques sortent de leur isolement pour conquérir une scène de l’art mondialisée, soit en la décriant, soit en la louant.