Comment la résistance fait trace dans le paysage, comment les batailles du Vercors, 80 après, peuvent faire sou-venir dans la galerie d’exposition, comment dans une mise en abîme – l’arpenteur, le visiteur – peut parcourir la carte, l’histoire depuis Saint Nizier-du-Moucherotte, le 13 juin 1944 la première bataille, jusqu’à Vassieux, le 23 juillet 1944, la plus ravageuse des tueries.
Les auteurs interrogent par leurs démarches d’arpenteur du souvenir si l’on peut encore faire image des traces les plus sanglantes qui ont émaillées le territoire alors qu’elles restent incompréhensibles de cruautés.
Comment faire image par la photo de paysage d’une histoire de la résistance du Vercors enivrée de liberté et de jeunesse, dont le coût humain a peut-être été trop lourd ?