Rencontre avec l’auteur Michel Garcin

La bibliothèque d’Hostun accueille l’auteur Michel Garcin qui nous parlera de son dernier ouvrage sorti en février 2024 :  » La quête voluptueuse de Charles-Bénigne Hervé, évêque de Gap »

Entrée libre et gratuite.

Rencontre avec l’auteur Michel Garcin
Le 29/11/2024 20:00

26, avenue des Marronniers 26730 Hostun Tél. 04 75 71 68 19

Gratuit pour les visiteurs

Biographie de Michel Garcin :

Passionné d’histoire, notamment des XVIIe et XVIIIe siècles, de la Révolution et de l’Empire, MICHEL GARCIN a écrit plusieurs essais historiques dont La patrie en danger, mais aussi des romans, dont l’un Asolument libertin, Lettres fort inconvenantes, à la manière des auteurs licencieux du Siècle des Lumières.

Très lié à Romans qui possède un riche passé historique, il s’est attaché à ressusciter quelques personnages qui ont marqué sa ville d’adoption.

Résumé de l’oeuvre :

Charles-Bénigne Hervé, né à Paris vers 1650, fils d’un Conseiller au Parlement,  » parvenu à l’épiscopat par une vie fort sainte  » et par d’excellentes études, avait été nommé évêque de Gap, en 1684, en vertu du gallicanisme.

Il adorait sa ville du Dauphiné dévastée par les protestants de Lesdiguières puis par les troupes de Victor-Amédée II de Savoie. Venu à Versailles en 1695 pour réclamer certaines aides financières, cet homme prude qui n’avait jamais défrayé la chronique par quelque excès, tomba subitement – on ne sait trop comment – dans la débauche la plus outrancière.

Ses déportements, aux yeux de toute la Cour, étaient même si excessifs que Louis XIV l’exila à Condom, en Gascogne, auprès d’un évêque connu pour sa vertu. Cela ne l’empêcha point de continuer son libertinage.

Le Roi l’envoya alors successivement dans différents couvents situés à l’ouest du royaume. Partout, il multiplia ses incartades licencieuses, si bien que Louis XIV l’obligea à démissionner de sa charge. En compensation, il lui donnait la  » domerie  » d’Aubrac, dans une région de sévère et rude montagne, à plus de 1 300 mètres d’altitude, mais qui avait un revenu très important de 25 000 livres.

Redevenu vertueux et charitable jusqu’à la fin de sa vie, en 1722, à la suite d’un événement tragique imaginé par l’auteur, qui l’avait ramené dans le droit chemin, toute son existence dévergondée à travers la France est attestée par les copies des courriers qu’il recevait des Secrétaires du Roi, conservés aux Archives Nationales.

Ses nombreuses maîtresses pendant ses pérégrinations (on ignore totalement leur identité) ont été, bien sûr, inventées par Michel Garcin qui les décrit de sa plume flamboyante, riche et subtile, tout en les agrémentant de citations des meilleurs écrivains du temps ou des plus hauts personnages de la Cour.